Selon une étude réalisée par des chercheurs du CEA NeuroSpin et de l’Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (CNRS/université de Bordeaux), il est possible d’obtenir des images d’activation neuronale par IRM fonctionnelle (IRMf) à l’échelle de la cellule.

Les fonds marins au service de l'Ancrage Mémoriel®Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont étudié l’aplysie, un mollusque marin surnommé aussi « lièvre de mer » dont le système nerveux est composé de 20 000 neurones.

À l’aide d’un scanner IRM, ils ont pu obtenir des images de la plupart des neurones qui constituent le réseau nerveux buccal de l’animal. Un traceur appelé manganèse a été injecté dans les neurones en activité du mollusque marin.

Ce procédé a permis de révéler les réseaux neuronaux sollicités par différents stimuli alimentaires. En effet, la présence d’un aliment dans l’environnement et sa consommation produisent des réponses différentes dans les mêmes neurones. Cette méthode d’IRMf microscopique permet d’expliquer le comportement fonctionnel des neurones individuellement et d’explorer l’organisation fonctionnelle et la plasticité du réseau qu’ils constituent, lorsque l’animal adopte un comportement bien précis.

Cette méthode appliquée à l’étude du système nerveux complet de cet animal permettra bientôt de visualiser les traces d’ordre mémoriel laissées par les stimulations sensorielles. L’application de la méthode à l’étude du système nerveux des vertébrés pourrait être envisagée. Des images morphologiques de neurones humains ont déjà été réalisées.

Pourrons-nous bientôt savoir à la fin d’une formation ce qui est mémorisé par les stagiaires ? Quels sont les messages qui permettent un Ancrage Mémoriel® plus efficace ? Un rêve bientôt réalité ou un cauchemar pour les cancres ?

À suivre… En savoir plus.