On évoque souvent une ampoule qui s’éclaire lorsque nous vient une idée des plus lumineuses. Les métaphores ne sont pas toujours très éloignées de la réalité.
Une étude, publiée dans Journal of Neuroscience, révèle qu’une stimulation électrique favoriserait l’apprentissage. Pas question ici d’électrocuter l’apprenant mais de stimuler, en douceur, le cerveau humain…
Des études précédentes avaient démontré que le cerveau émettait un profil d’ondes cérébrales très particulier lorsque l’individu commettait une erreur. Les chercheurs se sont alors penchés sur le rôle de cette activité cérébrale dans l’apprentissage.
Des scientifiques américains ont ainsi cherché à modifier la capacité d’apprentissage de volontaires. Pour ce faire, ils ont mis en place une expérience dans laquelle un bandeau élastique muni de deux électrodes était posé sur la tête des cobayes. On stimulait ensuite pendant vingt minutes, par un faible courant, les régions du cerveau étudiées. Loin de ressembler à une électrocution, le phénomène s’apparentait à une petite démangeaison ressentie durant quelques secondes.
Les volontaires devaient ensuite répondre à différentes questions en appuyant sur un bouton, et ce, le plus rapidement possible. Les chercheurs mesuraient leur activité cérébrale, durant toute la durée de l’expérience. Le résultat de ces recherches a montré deux points importants. L’onde cérébrale associée aux erreurs était plus grande que l’onde de référence, sans aucune stimulation. Et par ailleurs, les erreurs étaient moins nombreuses et l’apprentissage plus rapide, dans les cinq heures suivant la stimulation.
Pour les chercheurs, ces résultats vont au-delà de l’apprentissage et pourraient apporter des solutions dans le traitement de la schizophrénie ou du trouble de déficit de l’attention.
Pour en savoir plus, découvrez l’article de Sciences et Avenir.
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