Frédéric Alexandre explique que ce mécanisme a pour but de permettre à des individus d’extraire des invariants dans un monde multimodal et multisensoriel. Dit plus simplement, cela signifie qu’apprendre consiste à être capable de reconnaître des situations : si je vois un chien aboyer ou si je l’entends aboyer, je sais que j’ai affaire au même phénomène, bien que les modes de perception soient différents.
Contrairement aux idées reçues, notre cerveau n’est pas un organe qui, une fois « adulte », n’évolue plus. Au contraire, à tout âge, il est possible de l’aider à évoluer et, en particulier, à le maintenir performant comme à le protéger du vieillissement. C’est ce qu’explique Bernard Sablonnière, médecin biologiste et professeur de biochimie et de biologie moléculaire à la Faculté de médecine de Lille, et auteur du livre : Le Cerveau : les clés de son développement et de sa longévité (Éditions J.-C. Gawsewitch, 2013).
Nous avons l’habitude de visualiser les éléments afin de les assimiler. La plupart des gens mémorisent mieux à travers les images.
Une étude menée par le chercheur Paul Martin Lester démontre que nous nous souvenons à 80% de ce que nous voyons, à 20% de ce que nous lisons et à 10% de ce que nous entendons.
Selon une étude réalisée par des chercheurs du CEA NeuroSpin et de l’Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (CNRS/université de Bordeaux), il est possible d’obtenir des images d’activation neuronale par IRM fonctionnelle (IRMf) à l’échelle de la cellule.
Et s’il existait des principes simples et essentiels pour mieux faire fonctionner notre cerveau ? C’est en substance ce que nous explique le biologiste moléculaire John Medina dans son ouvrage Les 12 lois du cerveau.