Une étude menée par trois chercheurs de la Brigham Young University affirme que la lecture dynamique, méthode de lecture rapide créée dans les années 1960, ne modifierait pas la compréhension d’un texte et qu’au contraire elle en améliorerait la mémorisation.
La lecture dynamique s’appuie sur trois éléments :
- l’utilisation de la main comme d’une règle dont le mouvement de haut en bas sur la page oblige l’œil à parcourir rapidement le texte ;
- le repérage, avec une prise de notes des idées essentielles afin de mieux comprendre ;
- l’exercice de répétition, qui consiste à doubler ou tripler le nombre de pages à lire dans un temps très court.
Une expérience a été menée sur trois groupes de personnes :
- Le premier groupe était constitué de cinq lecteurs rapides n’ayant pas de connaissances dans le domaine abordé durant l’expérience ;
- Le deuxième groupe était un groupe de contrôle composé de six étudiants compétents et diplômés dans le domaine évoqué pendant l’expérience ;
- Le dernier groupe était un groupe de contrôle composé de six étudiants n’ayant aucune connaissance dans le domaine.
Le test a démontré que les lecteurs rapides n’ayant aucune compétence dans le domaine avaient mieux réussi que les étudiants compétents qui avaient une meilleure connaissance du sujet.
Plusieurs relectures rapides d’un texte permettraient ainsi de mieux le comprendre que par une seule lecture lente et approfondie, et de plus elles optimiseraient la mémorisation.
Cette étude mérite d’être approfondie mais ouvre sur de nouveaux axes de recherche dans le domaine.