Une expérience réalisée à l’Université de Tübingen, en Allemagne, démontre qu’il existe un moyen d’augmenter ses capacités de mémoire. Un outil permet de doubler sa masse de connaissance en un temps record !
Et s’il suffisait de porter un casque sur la tête pour immédiatement bénéficier de capacités d’apprentissage et d’attention accrues ? L’idée est tellement simple qu’elle semble difficile à croire. Et pourtant, c’est ce que propose la société Foc.us avec son casque du même nom. Et tout ça pour moins de 200 euros.
On évoque souvent une ampoule qui s’éclaire lorsque nous vient une idée des plus lumineuses. Les métaphores ne sont pas toujours très éloignées de la réalité. Une étude, publiée dans Journal of Neuroscience, révèle qu’une stimulation électrique favoriserait l’apprentissage. Pas question ici d’électrocuter l’apprenant mais de stimuler, en douceur, le cerveau humain…
Comment l’enfant apprend-il à lire, à compter et à calculer ? De nombreuses recherches sont menées en France autour des neurosciences afin justement d’améliorer l’apprentissage de l’enfant. Stanislas Dehaene, professeur émérite du Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive, est l’un des scientifiques passionnés par ce sujet. Grâce à son laboratoire de neuro-imagerie cognitive, son équipe tente de répondre à ces questions essentielles.
Avec notre champ visuel constamment sollicité, il est parfois difficile de se concentrer, de rechercher ou d’assimiler de nouvelles informations. Et pourtant, savez-vous que notre cerveau possède un mécanisme anti-distraction ? Publiée dans The Journal of Neuroscience, cette découverte apporte également un nouvel éclairage sur le trouble de déficit de l’attention et sur l’hyperactivité.
Frédéric Alexandre explique que ce mécanisme a pour but de permettre à des individus d’extraire des invariants dans un monde multimodal et multisensoriel. Dit plus simplement, cela signifie qu’apprendre consiste à être capable de reconnaître des situations : si je vois un chien aboyer ou si je l’entends aboyer, je sais que j’ai affaire au même phénomène, bien que les modes de perception soient différents.
Contrairement aux idées reçues, notre cerveau n’est pas un organe qui, une fois « adulte », n’évolue plus. Au contraire, à tout âge, il est possible de l’aider à évoluer et, en particulier, à le maintenir performant comme à le protéger du vieillissement. C’est ce qu’explique Bernard Sablonnière, médecin biologiste et professeur de biochimie et de biologie moléculaire à la Faculté de médecine de Lille, et auteur du livre : Le Cerveau : les clés de son développement et de sa longévité (Éditions J.-C. Gawsewitch, 2013).
Nous avons l’habitude de visualiser les éléments afin de les assimiler. La plupart des gens mémorisent mieux à travers les images.
Une étude menée par le chercheur Paul Martin Lester démontre que nous nous souvenons à 80% de ce que nous voyons, à 20% de ce que nous lisons et à 10% de ce que nous entendons.
Selon une étude réalisée par des chercheurs du CEA NeuroSpin et de l’Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine (CNRS/université de Bordeaux), il est possible d’obtenir des images d’activation neuronale par IRM fonctionnelle (IRMf) à l’échelle de la cellule.
Et s’il existait des principes simples et essentiels pour mieux faire fonctionner notre cerveau ? C’est en substance ce que nous explique le biologiste moléculaire John Medina dans son ouvrage Les 12 lois du cerveau.
Selon une étude réalisée par des chercheurs américains de l’université de Wisconsin-Milwaukee, le stress serait néfaste à la concentration et donc à la mémorisation. La relaxation par la visualisation augmenterait de 30 % la mémorisation d’un individu.
En formation, la représentation mentale peut être envisagée comme une aide à la mémorisation, à la compréhension, ou encore à la résolution de problème. Le concept de représentation mentale peut être utilisé comme point d’appui à la formation, permettant de connaître les conceptions initiales des apprenants et de les modifier si elles s’avéraient inadéquates.
Lors de l’enquête de Rolland VIAU, les étudiants ont révélé être moins motivés par les cours magistraux que par les projets. La raison principale est qu’ils n’ont aucune influence sur le cours magistral, aucun contrôle, alors que l’avancée d’un projet dépend complètement de ce qu’ils en font. Il est donc valorisant de se tourner vers des activités pédagogiques actives lorsque cela est possible.
Cette expérience démontre que les situations de tâches multiples simultanées diminuent l’attention et perturbent notre apprentissage.
L’utilisation simultanée de plusieurs supports de formation serait donc un frein à une formation réussie.
Des chercheurs de l’école de médecine de Harvard ont mis en place une expérience : 33 personnes volontaires ont été formées avec un exercice de mémoire déclarative. Ce type de mémoire appelé mémoire « déclarative » s’applique à la lecture, à l’étude et à la connaissance standard, contrairement à la mémoire « procédurale », qui s’applique aux compétences. Les essais ont inclus trois tests de mémorisation : apprendre par cœur des mots, apprendre par cœur un labyrinthe et, enfin, apprendre par cœur un schéma complexe.
L’effort impliqué par le travail peut soit venir de sources de motivation internes (intérêt, nature et signification du travail), soit venir de sources de motivation externes (échanges travail / récompenses ou sanctions).
Dans certains cas, la motivation interne est insuffisante ou inexistante, le sujet connaissant l’objectif de la formation qu’on lui a demandé de suivre. Peut-on envisager, alors, que l’absence de stimulations externes régulières soit vécue comme un vide, source de stress ?
En d’autres termes, les relances auprès des stagiaires pour effectuer leur parcours de formation ne sont peut-être pas à percevoir par les formateurs comme un harcèlement, mais comme un stimulus réconfortant pour les stagiaires.
De nombreuses formations restent inefficaces car les apprenants ne sont pas motivés. Il est bien connu que la motivation est une clef fondamentale pour une formation réussie. Le modèle comportemental du chercheur B.J. Fogg tente de nous démontrer qu’il est nécessaire qu’un formateur motive ses apprenants pour optimiser une formation. B.J. Fogg, docteur à l’université […]
Il existe trois mémoires : – la mémoire sensorielle à très court terme, – la mémoire à court terme ou mémoire de travail, – la mémoire à long terme. La mémoire sensorielle et la mémoire de travail retiennent les informations sur le très court terme. Les informations sont tout d’abord stockées en mémoire sensorielle pendant […]
De nombreuses études ont montré que la privation de sommeil paradoxal affecte la mémorisation. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, une personne qui s’endort sur une tâche tout juste apprise, améliore sa mémorisation de 30 %. Dormir après avoir enregistré des informations permettrait ainsi de mieux les garder en mémoire. […]
Avez-vous déjà eu le sentiment que votre cerveau n’était plus en mesure de vous donner les ressources nécessaires pour accomplir une tâche demandée, sa charge mentale étant trop élevée ? Cette impression traduit une situation de surcharge cognitive. La charge mentale est la quantité de ressources mobilisées pour réaliser une activité particulière à un moment donné. […]